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    Cлово "BOULEVARD"


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    1. Тютчев Ф. И. - Горчакову А. М., 11 июля 1863 г.
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    2. Тютчев Ф. И. - Тютчевой Эрн. Ф., 14 августа 1846 г.
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    1. Тютчев Ф. И. - Горчакову А. М., 11 июля 1863 г.
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    Часть текста: ici. Eh bien, je m’estime heureux de m’être trouvé à Moscou dans ce moment-là… Cela a été, phrase à part, un moment historique… Après toutes ces insultes, toutes ces insolences officielles de l’étranger, après toutes ces incertitudes et ces angoisses en vue de l’intérieur, on a éprouvé, tout à coup, comme un sentiment de délivrance. On a respiré à l’aise. Rien dans ces bienheureuses dépêches n’a été perdu ici. Pas une nuance, pas une intention, pas une inflexion de voix n’a échappé à l’appréciation du public, ou plutôt du pays. Tout a été compris et senti. Chacun se sentait heureux et fier de s’entendre parler de la sorte, car chacun retrouvait son accent le plus intime dans cette voix qui parlait au nom de tous. Vous savez, mon Prince, que c’est le journal de Катков qui a donné le premier vos dépêches, texte et traduction. Hier, je ne sais pourquoi, la Gazette de Moscou a été distribuée assez tard, pas avant les cinq heures du soir. Et bien, déjà à 7 heures on voyait au boulevard de la Tverskoi, où je demeure, des groupes s’entretenir...
    2. Тютчев Ф. И. - Тютчевой Эрн. Ф., 14 августа 1846 г.
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    Часть текста: de moi, à la merci de cent mille hasards que je ne puis ni contrôler, ni prévoir. Hélas, est-ce bien la peine de vieillir, si avec des forces de plus en plus défaillantes on reste toujours livré aux mêmes agitations. Il y a surtout à la fin de ta lettre quelques lignes si tristes et si résignées, un retour vers notre passé, si reconnaissant et si affectueux, qu’en les lisant, je me suis senti crier en dedans et que pour ne pas étouffer, j’ai tourné au boulevard de la Tverskoy que j’ai descendu et remonté bien des fois avant de pouvoir recouvrer un peu de calme et de raison… Ah, mon Dieu, mon Dieu, c’est donc toujours la même chose… C’est que, même toi présente, je ne puis regarder dans le passé, sans avoir le vertige, qu’est-ce donc quand tu n’y es pas… Et cependant je lis tes chères lettres avec un plaisir infini, c’est qu’elles sont très jolies, tes lettres, tu peux m’en croire, et il n’arrive pas souvent d’en lire de pareilles… Je te sais un gré extrême des détails que tu me donnes et qui m’occupent beaucoup, car il est convenu entre Mad. de Sévigné et nous qu’on ne saurait avoir assez de détails sur les personnes qu’on aime. Je ne te sais pas moins de gré des visites que tu fais et comptes faire à mon intention, des distractions que tu t’imposes si laborieusement par amour pour moi, fût-ce même aux dépens des dernières restes de vie des deux malheureuses bêtes qui ont le bonheur de te traîner. J’aime, en un mot, te savoir pensante à moi au milieu du monde, au risque même d’ajouter à tes distractions habituelles, et j’attends...