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    Cлово "EXPATRIATION"


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    1. Тютчев Ф. И. - Аксаковой А. Ф., 20 февраля 1868 г.
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    2. Тютчев Ф. И. - Аксаковой А. Ф., 17 июля 1871 г.
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    3. Тютчев Ф. И. - Тютчевой А. Ф., 17/29 марта 1865 г.
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    1. Тютчев Ф. И. - Аксаковой А. Ф., 20 февраля 1868 г.
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    Часть текста: avoir sur ta santé… Je comprends que tu te sentes irritée et révoltée contre le milieu où tu es, et que cette impression est encore avivée par l’impossibilité d’en sortir. L’idée de quitter la Russie pour un temps plus ou moins long est une boutade fort naturelle en vue de ce qui vous y arrive 1* , mais le moyen n’est pas à ton usage, et ni toi, ni ton mari vous ne supporteriez une expatriation un peu prolongée. — Quand on se sent aussi identifié que l’est Аксаков à la vie même de son pays, et que ce pays est la Russie, se sevrer de cette communauté d’existence, surtout dans les circonstances données, ce serait pis qu’un exil, ce serait un suicide… Et cependant j’insiste plus que jamais pour que l’été prochain tu ailles faire une cure à l’étranger. Ceci me paraît absolument indispensable et doit primer toute autre considération… Je suis sûr que ton excellent mari pense là-dessus comme moi… Pas moins je voudrais bien avoir quelque certitude sur les chances de voir se réaliser cette éventualité. J’ai vu Babst 2* qui m’a donné des détails curieux sur le mouvement d’adhésion qui a éclaté à Moscou en faveur de la cause, soutenue par ton...
    2. Тютчев Ф. И. - Аксаковой А. Ф., 17 июля 1871 г.
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    Часть текста: à la singulière oraison funèbre que vous avez consacrée à la mémoire du pauvre Сушков, et sa disparition me rend tout triste 1* . Il touche par tant de souvenirs à une si longue période de ma vie, et qui est la dernière, — depuis le temps où il impatientait ta mère, jusqu’aux dernières irritations de mon pauvre frère contre lui, — que je ne saurai être insensible au vide qu’il me laisse… Je ne lui ai jamais su mauvais gré de sa pétulance de vieil enfant, et maintenant qu’elle est plus que tempérée par l’accident de sa mort, elle ne fait qu’aviver dans mon souvenir tout ce long passé de ma vie, auquel il se rattache. — Paix à sa mémoire et à tout ce passé. Le moment présent, par contre, m’angoisse bien péniblement. Les lettres que ma femme m’écrit de Lipezk 2* , son découragement, son désespoir à propos de la santé de Marie, qui — à ce qu’elle dit — s’étiole de plus en plus, tes propres impressions à toi au sujet de ce pauvre Jean, dont la mine t’a consternée, — tout cela, assurément, est bien fait, pour me remplir l’âme de tristesse et d’inquiétude… Hier j’ai écrit à ma femme, pour la supplier de persévérer dans la cure du кумыс, de la faire aussi complète que possible, et puis — une fois rentrées à Ovstoug où je compte aller les rejoindre le mois prochain — nous déciderions, en vue du résultat obtenu, ce qu’il y aurait à faire pour cet hiver… Mais je prévois, que s’il s’agissait d’aller le passer hors du pays, l’opiniâtre...
    3. Тютчев Ф. И. - Тютчевой А. Ф., 17/29 марта 1865 г.
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    Часть текста: m’aurait souri à moi, comme à tant d’autres… mais les longues heures de tête-à-tête que j’ai passées, et dont Dieu seul connaît toute l’amertume, je l’ai si bien saturée de moi-même que je l’ai comme empoisonnée. — L’Italie a joué un singulier rôle dans ma vie… Deux fois elle est venue à moi comme une vision funèbre, au lendemain des deux plus grandes douleurs qu’il m’ait été donné d’éprouver… 1* Il y a des pays où l’on porte le deuil en couleurs éclatantes. Il paraît que je suis de ces pays-là… Mais laissons cela, sortons de mon triste moi, car je sens qu’il me rend odieux… Dans cette même Nice, pourtant, si antipathique, de combien d’affections n’ai-je pas été entouré… toi d’abord, ma fille chérie, ces réunions à dîner chez toi, que j’aimais beaucoup… ma bonne Daria, essayant de me consoler, quand elle-même aurait si fort besoin de l’être… l’excellente Antoinette que je n’ai pas suffisamment remerciée de tout l’intérêt, de toute l’amitié, qu’elle m’a témoignés, et tant d’autres à des degrés différents… Ah, l’homme qui souffre doit souvent paraître bien haïssable. C’est donc décidément le 22 du mois prochain que vous aussi, vous quittez Nice. La certitude de cette date me soulage… Combien Marseille, Lyon, toutes ces villes par où vous repasserez vous paraîtront belles, combien l’entrevue même vous paraîtra intéressante. — Eh bien, ici, à Paris, je ne sais...