• Приглашаем посетить наш сайт
    Куприн (kuprin-lit.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "NAPLES"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Тютчев Ф. И. - Тютчевой Д. Ф., июль — август 1862 г.
    Входимость: 1. Размер: 18кб.
    2. Тютчев Ф. И. - Тютчевым И. Н., Е. Л. и Эл. Ф., 13/25 декабря 1837 г.
    Входимость: 1. Размер: 26кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Тютчев Ф. И. - Тютчевой Д. Ф., июль — август 1862 г.
    Входимость: 1. Размер: 18кб.
    Часть текста: je me suis senti vivre de la vie d’autrefois, de la vie d’il y a cent ans… Savez-vous, ma fille chérie, ce que c’est que la Gemmi , p e ? C’est une montagne à pic, de 7 mille pieds de haut, qui sépare les bains de Loèche de la délicieuse vallée de Candersteg qui mène aux lacs de Thun et de Brienz… C’est un des passages les plus rudes et les plus scabreux des Alpes de l’Oberland. Une dame française y a péri l’année dernière. J’ai grimpé là-haut et me suis arrêté à l’endroit où le mulet de cette pauvre dame s’étant abattu, son pauvre corps a roulé, de rocher en rocher, dans un précipice de cent pieds de profondeur. Elle venait de se marier. Ce qui est d’une beauté inexprimable, c’est le silence absolu qui règne sur les hautes cimes. C’est un monde à part qui n’appartient plus aux vivants. A Interlaken j’ai rencontré une foule de Russes, mais personne de très connu, sauf le G<énér>al Poutiatine 1* et l’inévitable Mlle de Gervais que son oncle, le Comte Bloudoff, avait essayé d’enfermer comme folle dans une maison de santé, tentative qui pourtant n’a pas abouti, si ce n’est à...
    2. Тютчев Ф. И. - Тютчевым И. Н., Е. Л. и Эл. Ф., 13/25 декабря 1837 г.
    Входимость: 1. Размер: 26кб.
    Часть текста: nous arrive ici deux fois par semaine, le 17 ème jour. Quant à la correspondance de ma femme, c’est encore pis. Je vois par sa lettre de 16/28 nov bre incluse dans la vôtre, qu’à cette époque elle n’avait pas encore reçu un seul des cinq ou six — non pas lettres — mais volumes que je lui ai écrites d’ici et que lui ai adressées par la voie de l’Ambassade de France, ainsi qu’elle-même me l’avait recommandé. Je ne puis supposer que ces lettres ne lui soient pas parvenues. Il me tarde beaucoup toutefois d’être complètement rassuré à ce sujet. En attendant, veuillez-lui communiquer celle-ci. Je lui écrirai sous peu de jours et si, comme il est probable, la lettre devient volumineuse, je l’adresserai de nouveau à Sercey 1 . En vous donnant de mes nouvelles, je voudrais bien pouvoir vous dire que je commence à me plaire à Turin, mais ce serait là faire un très grand mensonge. Non, en vérité je ne m’y plais guères et il n’y a que l’absolue nécessité qui puisse me faire accepter une existence pareille. Elle est vide de toute espèce d’intérêt et me fait l’effet d’un mauvais spectacle et qui est d’autant plus insipide, quand il ennuie, que le seul mérite qu’il pourrait avoir, c’est serait d’amuser. Il en est de même de l’existence à Turin. Elle est nulle sous le rapport des affaires et plus nulle encore sous le rapport de l’agrément. Revenu dans les premiers jours de ce mois de Gênes 2 qui m’a infiniment plu, j’ai fait quelques tentations pour élargir un peu le cercle de mes connaissances d’ici. Parmi celles que j’ai faites en dernier lieu il y a...