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    1. La Russie et l'Occident (Россия и Запад)
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    2. Lettre à M. le docteur Gustave Kolb, rédacteur de la "Gazette Universelle" (Письмо доктору Густаву Кольбу, редактору «Всеобщей газеты» - Россия и Германия)
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    3. La Russie et la Révolution (Россия и Революция)
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    4. Тютчев Ф. И. - Уварову С. С., 20 августа 1851 г.
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    5. 3аписка (на французском)
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    6. La question Romaine (Римский вопрос)
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    7. Тютчев Ф. И. - Пфеффелю К., 12/24 ноября 1850 г.
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    8. Примечания (Россия и Запад)
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    9. Тютчев Ф. И. - Самарину Ю. Ф., 13 июля 1868 г.
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    10. Тютчев Ф. И. - Аксаковой А. Ф., 31 июля/12 августа 1870 г.
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    11. Тютчев Ф. И. - Горчакову А. М., 28 июля 1863 г.
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    12. Примечания (Россия и Германия. Письмо доктору Густаву Кольбу, редактору "Всеобщей газеты")
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    13. Примечания (Римский вопрос)
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    1. La Russie et l'Occident (Россия и Запад)
    Входимость: 15. Размер: 53кб.
    Часть текста: l’envahissement progressif de la maladie. — Cette résistance de Juin et toutes celles qu’elle a déterminées à sa suite sont un grand fait, une grande Révélation. Il est clair maintenant que la Révolution ne peut plus espérer nulle part de se faire gouvernement . Et s’emparât-elle momentanément du Pouvoir, elle ne ferait que déterminer une guerre civile, une guerre intestine. C’est-à-d elle minera et désorganisera la société, mais elle ne pourra ni la posséder en propre, ni la gouverner en son nom. Voilà un résultat acquis, et il est immense. Car ce n’est pas seulement l’impuissance de la Révolution, c’est aussi l’impuissance de l’Occident. Toute action au-dehors lui est interdite. Il est radicalement scindé. Pour le moment la Révolution est matériellement désarmée. La répression de juin 1848 lui a paralysé les bras, la victoire de la Russie en Hongrie lui a fait tomber les armes des mains. Il va sans dire que pour être désarmée la Révolution n’en est pas moins pleine de vie et de vigueur. Elle se retire pour le moment du champ de bataille, elle l’abandonne à ses vainqueurs. Que vont-ils faire de leur victoire?.. Et d’abord, où en sont maintenant les Pouvoirs réguliers en Occident? Car pour préjuger quels peuvent être à l’avenir leurs rapports vis-à-vis de la Révolution, il faudrait déterminer au préalable quelles sont les conditions morales de leur existence à eux-mêmes. En un mot, quel est le symbole de foi qu’ils ont à opposer au symbole de la Révolution? Quant au symbole révolutionnaire, nous le connaissons, et...
    2. Lettre à M. le docteur Gustave Kolb, rédacteur de la "Gazette Universelle" (Письмо доктору Густаву Кольбу, редактору «Всеобщей газеты» - Россия и Германия)
    Входимость: 12. Размер: 54кб.
    Часть текста: Lettre à M. le docteur Gustave Kolb, rédacteur de la «Gazette Universelle» Monsieur le Rédacteur, L’accueil que vous avez fait dernièrement à quelques observations que j’ai pris la liberté de vous adresser, ainsi que le commentaire modéré et raisonnable dont vous les avez accompagnées, m’ont suggéré une singulière idée. Que serait-ce, monsieur, si nous essayions de nous entendre sur le fond même de la question? Je n’ai pas l’honneur de vous connaître personnellement. En vous écrivant c’est donc à la «Gazette Universelle d’Augsbourg» que je m’adresse. Or, dans l’état actuel de l’Allemagne, la «Gazette d’Augsbourg» est quelque chose de plus, à mes yeux, qu’un journal. C’est la première de ses tribunes politiques… Si l’Allemagne avait le bonheur d’être une , son gouvernement pourrait à plusieurs égards adopter ce journal pour l’organe légitime de sa pensée. Voilà pourquoi je m’adresse à vous. Je suis Russe, ainsi que j’ai déjà eu l’honneur de vous le dire, Russe de cœur et d’âme, profondément dévoué à mon pays, en paix avec mon gouvernement et, de plus, tout à fait indépendant par ma position. C’est donc une opinion russe, mais libre et parfaitement désintéressée , que j’essayerai d’exprimer ici… Cette lettre, comprenez-moi bien,...
    3. La Russie et la Révolution (Россия и Революция)
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    Часть текста: est l’intelligence d’un siècle hébété par le raisonnement, que tout en vivant en présence de ce fait immense, la génération actuelle est bien loin d’en avoir saisi le véritable caractère et apprécié les raisons. Jusqu’à présent c’est dans une sphère d’idées purement politiques qu’on en a cherché l’explication; c’est par des différences de principes d’ordre purement humain qu’on avait essayé de s’en rendre compte. Non, certes, la querelle qui divise la Révolution et la Russie tient à des raisons bien autrement profondes; elles peuvent se résumer en deux mots. La Russie est avant tout l’empire chrétien; le peuple russe est chrétien non seulement par l’orthodoxie de ses croyances, mais encore par quelque chose de plus intime encore que la croyance. Il l’est par cette faculté de renoncement et de sacrifice qui fait comme le fond de sa nature morale. La Révolution est avant tout anti-chrétienne. L’esprit anti-chrétien est l’âme de la Révolution; c’est là son caractère propre, essentiel. Les formes qu’elle a successivement revêtues, les mots d’ordre qu’elle a tour à tour adoptés, tout, jusqu’à ses violences et ses crimes, n’a été qu’accessoire ou accidentel; mais ce qui ne l’est pas, c’est le principe anti-chrétien qui l’anime, et c’est lui aussi (il faut bien le dire) qui lui a valu sa terrible puissance sur le monde. Quiconque ne comprend pas cela, assiste en aveugle depuis soixante ans au...
    4. Тютчев Ф. И. - Уварову С. С., 20 августа 1851 г.
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    Часть текста: plus sincères que ceux que je vous exprime en се moment... Vous aurez probablement appris par le Соmtе Bloudoff le désappointement que j'ai éprouvé lorsqu’il у а à peu près cinq à six semaines, au mоmеnt mêmе où je mе disposais à aller saluer les Dieux hospitaliers de Поречье 1 , je mе suis vu brusquement rappelé à Pétersbourg par de prétendues nécessités de service. Се service, il faut bien le dire, est un être de raison souvent assez peu raisonnable. Toutefois, ja’vais conservé, jusqu’à cette heure, l’espoir de retourner à Moscou dans le courant de се mois et par conséquent d’être à mêmе d’aller à Поречье , vous offrir de vive voix, Monsieur le Соmtе, mеs félicitations et mеs vœux à l’occasion de la fête du 25 2 . Mais cet espoir mêmе m’éсhарре en се mоmеnt, et mе voilà obligé d’ajourner indéliniment l’accomplissement d’un projet qui m’avait si longtemps charmé et préoccupé. Toutes les nouvelles qui mе sont parvenues indirectement, en dernier lieu sur le séjour qu’il ne m’а été donné que de pressentir, n’ont fait qu’ajouter à mеs regrets et mе convaincre de plus en plus dans la croyance que j’ai qu’il n’y а rien au monde de plus taquin que le sort, de plus personnellement désobligeant en dépit de sa prétendue impersonnalité. I1 est possible, Monsieur le Соmtе, que mêmе cette lettre que je charge du soin de vous transmettre l’expression de mеs ...
    5. 3аписка (на французском)
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    Часть текста: L’une est la conséquence de l’autre. Dans l’ordre moral, une société, une civilisation qui a son principe en elle-même, ne saurait être comprise des autres qu’autant qu’elle se comprend elle-même: la Russie est un monde qui commence à peine à avoir la conscience de son principe. Or, c’est la conscience de son principe qui constitue pour un pays sa légitimité historique. Le jour où la Russie aura pleinement reconnu le sien, elle l’aura de fait imposé au monde. En effet de quoi s’agit-il entre l’Occident et nous? Est-ce de bonne foi que l’Occident a l’air de se méprendre sur ce que nous sommes? Est-ce sérieusement qu’il prétend ignorer nos titres historiques? — Avant que l’Europe occidentale ne se fût constituée, nous existions déjà et certes nous existions glorieusement. Toute la différence c’est qu’alors on nous appelait l’Empire d’Orient, l’Eglise d’Orient; ce que nous étions alors, nous le sommes encore. Qu’est-ce que l’Empire d’Orient? C’est la transmission légitime et directe du pouvoir suprême du pouvoir des...
    6. La question Romaine (Римский вопрос)
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    Часть текста: Occidentale, c’est assurément la question romaine. Et il n’en pouvait être autrement, grâce à cette inexorable logique que Dieu a mise, comme une justice cachée, dans les événements de ce monde. La profonde et irréconciliable scission qui travaille depuis des siècles l’Occident, devait trouver enfin son expression suprême, elle devait pénétrer jusqu’à la racine de l’arbre. Or, c’est un titre de gloire que personne ne contestera à Rome: elle est encore de nos jours, comme elle l’a toujours été, la racine du monde occidental. Il est douteux toutefois, malgré la vive préoccupation que cette question suscite, qu’on se soit rendu un compte exact de tout ce qu’elle contient. Ce qui contribue probablement à donner le change sur la nature et sur la portée de la question telle qu’elle vient de se poser, c’est d’abord la fausse analogie de ce que nous avons vu arriver à Rome avec certains antécédents de ses révolutions antérieures; c’est aussi la solidarité très réelle qui rattache le mouvement actuel de Rome au mouvement général de la révolution européenne. Toutes ces circonstances accessoires, qui paraissent expliquer au premier abord la question romaine, ne servent en réalité qu’à en dissimuler la profondeur. Non, certes, ce n’est pas là une question comme une autre — car non seulement elle touche à tout dans l’Occident, mais on peut...
    7. Тютчев Ф. И. - Пфеффелю К., 12/24 ноября 1850 г.
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    Часть текста: de ma plume. Ici on est pour le moment rassuré sur les affaires de l’Allemagne 1 . Le Ministre de Prusse Mr de Rochow a apporté à l’Empereur de la part de son Maître les assurances les plus pacifiques. Déjà le retour de Mr de Rochow à Pétersbourg est un gage donné par le Roi de Prusse de dispositions semblables. Car ce Ministre, depuis le temps qu’il est ici, a toujours parlé et agi dans le sens d’une politique essentiellement différente de celle qu’il représentait officiellement, et le Roi l’ignorait si peu, qu’il lui écrivait encore dernièrement dans une lettre toute confidentielle et toute bienveillante, qu’il ne lui en voulait nullement de cette divergence d’opinions; que le seul dissentiment dans leur manière de voir qui lui fût pénible, à lui, Roi de Prusse, c’était que Mr de Rochow ne partageait point à l’égard du grand Radowitz la haute opinion qu’il avait de celui-ci. Et l’auguste correspondant ajoutait en propres termes que Radowitz était tout bonnement un grand homme méconnu, tout comme l’avait été avant lui Christophe Colomb avant la découverte de l’Amérique. J’ignore si à l’heure qu’il est ...
    8. Примечания (Россия и Запад)
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    Часть текста: .›» вместо «trop de», в 17-й абз. добавлено пропущенное слово «menacée» после «sauver la société», в 18-й абз. «‹ нрзб .›» вместо пропущенного слова; там же ‹2› во 2-й абз. «‹ нрзб .› comme recouvert» вместо «avait classés comme le recours» и «ce mirage que vit» вместо «ce mirage vit», в 3-й абз. «d’édifier» вместо «de faire» и «‹ нрзб .›» вместо «jamais»; там же ‹3› в 1-й абз. «le sont plus assez» вместо «le sont assez», во 2-й абз. «les souverainetés locales» вместо «les souverains locaux» и «ne se servir d’un de ses bras que» вместо «ne se servir q’un de ses bras»; «preti» вместо «pretri» (1-й абз. ‹Материалов к главе III› ‹2› ‹L’Italie›); «pour de la suprématie» вместо «pour la suprématie» (5-й абз. ‹Материалов к главе IV› ‹1› L’Unité Allemande); «le principe plastique» вместо «le principe» (14-й абз. ‹Материалов к главе VI› La Russie); «‹ нрзб .›» вместо «brisé» (7-й абз. ‹Материалов к главе VII› ‹1› La Russie et Napoléon); там же стих. Тютчева в 8-м абз. приводится по второму тому настоящего издания (в автографе слова «сам» в 1-й и 7-й строках, «судьбы́» в 4-й строке, «роковой» в 8-й строке начинаются с прописной буквы, после существительного...
    9. Тютчев Ф. И. - Самарину Ю. Ф., 13 июля 1868 г.
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    Часть текста: au Comité, en attendant vos ordres quant à sa remise définitive 1* . Ce que j’attends, moi, et avec bien plus d’impatience encore, ce sont vos publications de Prague, nommément celle dont vous avez si heureusement empêché l’avortement par une fuite aussi prudente que prompte… 2* A en juger par les journaux de ce qui se passe là où vous êtes, vous assistez à ce moment à une curieuse expérience — à l’effort d’un moribond qui cherche sournoisement à étouffer un adversaire dont il n’a jamais pu venir à bout, même lorsqu’il était plein de vie et de vigueur 3* , mais ce spectacle, tout instructif qu’il est, vu de près, doit être profondément triste et écœurant… Il serait fort à désirer, toutefois, dans l’intérêt de la bonne cause, que les choses, pour le moment au moins, ne soient pas poussées jusqu’à l’extrême, c’est-à-d jusqu’à un conflit matériel qui serait fatal au bon droit, attendu que la Russie, hélas, n’est pas encore à point, pour lui prêter main-forte, et que tout autre secours, surtout un secours, venant du côté de la Prusse, lui serait positivement fatal. Mais une fois venu le jour de la grande lutte, on peut, je crois, affirmer,...
    10. Тютчев Ф. И. - Аксаковой А. Ф., 31 июля/12 августа 1870 г.
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    Часть текста: et arrangé dans toutes les conditions de l’art. Tout est si clair, si bien motivé, si conséquent. On croit lire sur l’affiche quelque titre connu: Le Fourbe puni , ou quelque chose dans ce genre… D’autre part, la portée des événements échappe à toutes les appréciations humaines. Il y a juste huit jours que la guerre est commencée, et voilà déjà le sort de la France réduit aux chances d’une seule bataille qui se livre, peut-être, en ce moment. Et il ne s’agit pas moins que de la chute, de la chute flagrante et évidente d’un pays, d’une société, d’un monde entier, tel que la France 1* . On croit rêver. Voilà d’abord l’armée française, qui a toujours été considérée comme quelque chose de hors ligne et de supérieur, qui ne resiste pas mieux que des Autrichiens 2* à l’ascendant des armées . [64] Voilà l’invasion retournée, le sol de la France envahi, la capitale, Paris, déclaré en état de siège, la patrie déclarée en danger et l’Impératrice Eugénie s’offrant, comme une seconde Jeanne d’Arc, en crinoline, à prendre en mains le salut de la France 3* . C’est ce mélange du grotesque, se mêlant aux événements les plus tragiques, qui a toujours été l’indice des grandes choses, des destinées qui...