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    1. Тютчев Ф. И. - Пфеффелю К., 15/27 марта 1848 г.
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    2. Lettre sur la censure en Russie (Письмо о цензуре в России)
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    3. Тютчев Ф. И. - Тютчевой Эрн. Ф., 21 мая 1855 г.
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    1. Тютчев Ф. И. - Пфеффелю К., 15/27 марта 1848 г.
    Входимость: 1. Размер: 21кб.
    Часть текста: vient de s’écouler a l’étoffe d’une dizaine d’années de débats révolutionnaires, consumés enfin par l’oeuvre de l’abolition de la Royauté. Ce que l’on a pensé aujourd’hui et ce qui paraissait parfaitement de mise ne s’applique plus à l’évènement du lendemain — et enfin, spéctateurs épouvantés du grand drame qui se joue, il semble que nous n’ayons plus qu’à attendre les bras croisés et les fronts inclinés le dénouement qu’il plaira à la Providence de donner à tant de confusion. Le Roi de Bavière est dégoutant; de tous les Princes de l’Allemagne c’est peut-être le seul qui aurait mérité qu’on le chassât, et si on ne l’a pas fait, quelle longanimité cela suppose dans son excellent peuple. Mais ce qui n’est pas fait se fera, je n’en doute pas, si ce n’est par le fait de l’émeute ce sera par ceui d’un nouvel état de choses en Allemagne 2 . — Pauvre Roi de Prusse: il me fait une peine bien sincère, mais un Roi auquel on a crié <1 нрзб> et qi s’est présenté à son peuple dans l’état, où il était, lorsqu’il a voulu parler aux émeuteurs et qu’on a dû le soutenir sous les bras pour qu’il fût paraître à son balcon, me semble à peu près impossible...
    2. Lettre sur la censure en Russie (Письмо о цензуре в России)
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    Часть текста: réaliser, de vous assurer de ma sérieuse bonne volonté de la servir de tous mes moyens. Mais c’est précisément pour être mieux à même de le faire que je crois devoir, avant toute chose, m’expliquer franchement vis-à-vis de vous sur ma manière d’envisager la question. Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire une profession de foi politique. Ce serait une puérilité: de nos jours, en fait d’opinions politiques, tous les gens raisonnables sont à peu près du même avis; on ne diffère les uns des autres que par le plus ou le moins d’intelligence que l’on apporte à bien reconnaître ce qui est et à bien apprécier ce qui devrait être. C’est sur le plus ou le moins de vérité qui se trouve dans ces appréciations qu’il s’agirait avant tout de s’entendre. Car s’il est vrai (comme vous l’avez dit, mon prince) qu’un esprit pratique ne saurait vouloir dans une situation donnée que ce qui est réalisable en égard aux personnes, il est tout aussi vrai qu’il serait peu digne d’un esprit réellement pratique de vouloir une chose quelconque en dehors des conditions naturelles de son existence. Mais, venons au fait. S’il est une vérité, parmi beaucoup d’autres, qui soit sortie, entourée d’une grande évidence, de la sévère expérience des dernières années, c’est assurément celle-ci: il nous a été rudement prouvé qu’on ne saurait imposer aux intelligences une contrainte, une compression trop absolue, trop...
    3. Тютчев Ф. И. - Тютчевой Эрн. Ф., 21 мая 1855 г.
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    Часть текста: je ne saurais m'imaginer un état pire que celui où ton absence me met 1 . Et encore si j'avais le choix, je préférerais les quatre semaines de maladie 2 que j'ai passées dernièrement sur mа chaise longue, à mon existence actuelle. Il est pourtant absurde de se sentir à un tel point dépendant à quelque chose qui est en dehors de пous et si bien en dehors, que се quelque chose peut se trouver séparé de nous par une distance de quelque mille verstes. Oui, c'est absurde, humiliant et surtout biеn inсоmmоdе. Еnfin, се n'est qu'avant-hier, le 19 - plus de quinze jours après tоn départ de P<étersbourg> - que j'ai reçu la première nouvelle de tоn arrivée à Ovstoug 3 . Je nе suis pas étоnné que tu у aies retrouvé tout intact le sentiment de n'еn être jamais sortie et que се sentiment ait été assez fort pour renouer l'absence actuelle à celle de l'аnnéе dernière, puisque mоi-même j'éprouve quelque chose de sеmblable, еn dépit de ces chambres que je n'аi jamais соnnuеs que peuplées de ta présence. Mais c'est qu'il mе sеmble que depuis tоn départ ces chambres n'оnt plus la mêmе physionomie, ou plutôt elles n'еn оnt aucune. Се nе sont plus que des murs. Aussi me suis-je соnсеntré tout entier dans mа chambre à mоi, et mêmе celle-là а l'air presqu'aussi <1 нрзб> que les autres. Aujourd'hui pourtant tout cela а l'air un peu mоins étranger que d'habitude, grâce à la présence de Dmitry qui couche cette nuit à la...