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Часть текста: Тютчев в Мюнхене (К истории дипломатической карьеры). Страница 5 На семнадцатый день пути, после трехдневной борьбы со штормом, после вынужденной стоянки у о-ва Лезина, где «Корнелия» в течение четырех дней пережидала бурю 158 , корвет бросил якорь в гавани Навплии. Это произошло 17 сентября 159 , а за несколько дней до того король Оттон отбыл в длительную поездку по стране 160 . 20 сентября вслед за ним отправился на «Корнелии» Гассер, а также семья гр. Армансперга 161 . Тютчев же остался в Навплии и, выполняя свою обязанность курьера, передал российскому послу Г. А. Катакази пакет с письмом короля Людвига для вручения его королю Оттону, а также депеши Гагарина, в которых разъяснялось, что письмо это должно быть вручено адресату строго конфиденциально. О получении этой почты Катакази докладывал Нессельроде: «M-r Toutcheff secr taire de la L gation Imp riale Munich est arriv en Gr ce, porteur d'une exp dition de M-r le Prince Gagarin <...>. J'ai re u galement par cette voie la lettre qu'il a plu Sa Majest le Roi de Bavi re de faire parvenir son fils par mon organe» 68* . Однако вскоре стало известно, что в увещаниях короля Людвига сыну по поводу предполагаемого брака с французской принцессой уже не было необходимости. Это видно из сообщения Катакази Гагарину: «Tout ce que j'ai pu apprende ici au sujet du projet d'alliance con u par Louis-Philippe, doit me faire croire que la proposition en a t faite, mais qu'elle n'a pas t accuillie de mani re encourager le Ministre R sident de France poursuivre sa n gociation» 69* . Тем не менее Катакази считал своим долгом доставить королю Оттону послание его отца и соблюсти при этом условие секретности. 26 сентября/8 октября он писал Гагарину: «Ma premi re pens e avait t de me rendre moi-m me Patras 70* , o je savais que le Roi devait s journer quelque temps, mais cette course que j'aurais faite...
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Часть текста: plus grande, en me coûtant le double d’argent, eut été une grande niaiserie. Aussi à partir de Lübeck même je me suis presque constamment pris de la diligence. Ici j’ai trouvé en arrivant une réunion de Princes et Princesses des plus brillantes. Pour les noms et détails je vous renvois aux journaux. Cette brillante réunion qui reste quelques jours à Munich et puis se transporte à Tegernsee a failli être attristée par un accident qui aurait pu être affreux. Dernièrement le Roi de Bavière, la Reine, sa femme, et l’Impératrice douairière d’Autriche 1 , en se promenant en calèche dans les montagnes de Berchtesgaden , ont manqué être jetés dans un précipice de 80 pieds de profondeur. On n’a eu que le temps de couper les traits, trois chevaux ont été engloutis. Quant à la société de Munich, je n’en ai retrouvé que quelques débris. Il n’y a que le corps diplomatique qui soit au complet. Mr Sévérine toujours établi hors de la ville, et qui est encore fort peu accommodé...
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Часть текста: à l’excuser à ses yeux. Votre Excellence comprendra aisément que pour m’y déterminer, il ne fallait pas moins qu’une absolue nécessité d’une part et de l’autre une confiance absolue dans l’équité bienveillante de son caractère. C’est cette équité que j’invoque maintenant comme le meilleur et le plus sûr intercesseur que je puisse avoir auprès d’elle. Je tâcherai d’être aussi concis que possible. Monsieur le Comte, j’ai à peine l’honneur d’être connu de vous, et c’est ma propre cause que j’ai à plaider. Deux circonstances bien décourageantes, si je devais la plaider devant tout autre que Votre Excellence. Dans l’entrevue que vous m’avez fait l’honneur de m’accorder, Monsieur le Comte, lors de votre dernier séjour à Carlsbad et dont je conserve un si reconnaissant souvenir Votre Excellence a daigné m’assurer 1 qu’elle ne manquerait pas de songer à moi, à la première vacance qui viendrait à se présenter. Or, j’ai été informé, à la suite du retour du Prince Gagarine que Mr de Krüdener serait incessamment appelé à une nouvelle destination 2 . La place de 1 er secrétaire de légation à Munich va donc devenir vacante. J’ose la demander à Votre Excellence. Voici à peu près ce que j’ai à dire en faveur de cette demande. Et d’abord, je me garderai bien de rappeler ici qu’il y a 13 ans que je sers à cette mission. Je sais que la durée du temps et la succession des années ne sauraient constituer un titre valable....
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Часть текста: tu doutes de moi. Се n’est donc qu’une affaire de nerfs que mon amour pour toi et c’est avec l’accent d’une conviction résignée, que tu viens me dire une pareille sottise. Sais-tu blen que depuis ton départ en dépit de tout je n’ai pas réussi, pendant deux heurcs de suite, à considérer ton absence comme acceptable... J’ai beau m’accuser de pusillanimité, de folie, de maladie, de tout се qu’on voudra. Rien n’y fait. C’est plus fort que moi. J’ai eu cette âpre satisfaction de sentir en moi quelque chose qui persistc invinciblement à travers toutes les misères et les fluctuations de ma sotte nature. Et sais-tu се qui а exaspéré encore davantage cet âpre instinct, aussi fort, aussi égoïste que l’instinct de la vie... Jе m’en vais te le dire tout crûment. C’est l’apparence, la simple apparence qu’il s’agissait d’une option à faire, rien que l’ombre d’une idée pareille а suffi pour me fairc sentir l’abîme qu’il у а entre toi et tout се qui n’est pas toi 2 . Non, certes, que j’eusse besoin d’une révélation quelconque а се sujet - mais c’est l’orgueil de mon affection pour toi qui s’est senti révolté. Hélas, ma chatte chérie, j’ai eu blen des torts... Jе mе suis stupidement, indignement conduit... Vis-à-vis de toi seule,je n’ai eu aucun tort, et cela par la bonne raison qu’il m’est tout а fait impossible d’en avoir vis-à-vis de toi... Jе vais donc mе mettre en route, et cela...
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Часть текста: par hasard que tu conjureras par tes lettres mon impatience de te revoir, tu te trompes beaucoup, car il ne m’est jamais encore arrivé d’en lire une sans me trouver superlativement absurde de t’avoir quittée. Au fond, personne n’a de l’esprit comme toi, et je comprends à merveille qu’auprès de toi tout ce que je rencontre dans le monde me paraisse fade et terne, et il ne faut pas moins que le reflet de ta présence pour me le rendre supportable… C’est tout contrariant, mais c’est ainsi. Ta lettre du maître de poste de Hapsal — comme on disait du temps de Mad. de Sévigné — m’a beaucoup amusé. Elle est vraiment fort jolie. Il y a peu de feuilletons, et de meilleurs, qui vaillent une pareille lettre. J’aime bien les peurs que tu lui causes avec les excentricités épistolaires de ta correspondance. J’aime beaucoup aussi la figure d’Antoinette Bl en proie à ses doctes perplexités devant ton ignorance si pleine de calme et de sérénité… tout cela m’avait rendu fort heureux jusqu’à ce que je fusse arrivé à l’endroit de ta lettre où tu dis que tu es sans argent et que jusqu’à nouvel ordre tu allais vivre aux dépens de tes domestiques. Tu comprends qu’il m’ a été impossible de supporter cette idée. Aussi sais-tu ce que j’ai fait? Je t’ai envoyé hier une somme de 800 r ar...